mercredi 29 février 2012

L’optimisation de la trésorerie,un enjeu majeur de la maîtrise des coûts


Avec la crise financière et le renchérissement de l’argent emprunté, mais aussi sous la pression réglementaire et la nécessité de mieux piloter les groupes et leurs filiales, la « culture cash » se diffuse partout dans l’entreprise.



C’est aux DAF d’orchestrer un mouvement qui porte aussi bien sur le BFR (*) que sur les relations avec les fournisseurs, ou les conditions de vente aux clients. Avec comme double objectif, la maîtrise du recours au crédit et la disponibilité des ressources supportant la stratégie de l’entreprise. 

La crise économique a rendu les banques prudentes au moment de prêter de l’argent aux entreprises, à des conditions qui se sont en outre durcies. Cet élément conjoncturel s’ajoute à des évolutions réglementaires engagées depuis une décennie, par exemple avec Sarbannes-Oxley (Sox) aux USA, Bâle II dans le secteur financier ou la LME française, qui toutes demandent aux entreprises de sécuriser leur activité en prévoyant des moyens financiers suffisants pour résister à des évènements prévisibles. 

Enfin, et dans un registre plus positif, les groupes développent depuis plusieurs années des outils de suivi et de prévision, qui intègrent la dimension trésorerie – ou « culture cash » – puisqu’elle peut devenir le vecteur – ou le talon d’Achille – de leurs stratégies de développement. 


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