jeudi 8 novembre 2012

Congo Mining projette le début de production de fer dès décembre 2013

Le président directeur général de la société minière Congo Mining, M. John Welborn, a séjourné au Congo, au mois d’octobre dernier, pour rencontrer les autorités congolaises dans le suivi des projets portés par sa société. Accompagné de l’équipe locale de Congo Mining, il a eu, pendant son séjour congolais, le mardi 23 octobre, un entretien avec le ministre d’Etat Rodolphe Adada, ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, et une séance de travail, le mercredi 24 octobre, avec le cabinet du ministre des mines et de la géologie. Conscient des difficultés que les sociétés minières ont sur le plan des infrastructures de transport et d’évacuation (chemin de fer, port maritime), le gouvernement entend les accompagner dans leurs efforts à résoudre ces problèmes, a souligné le ministre.
Le PDG de Congo Mining, l’Australien John Welborn, a mis à profit son séjour pour présenter aux autorités congolaises, la vision de sa société dans l’exploitation des mines de fer. Cette vision repose sur trois principes que sont l’exploitation de mines de fer selon les normes de classe internationale, la formation d’une main d’œuvres locales aux pratiques d’excellences et la création de la valeur à long terme pour les parties prenantes, à savoir: les actionnaires, les employés, les communautés hôtes et l’Etat congolais.
Congo Mining développe deux projets de minerai de fer en République du Congo: il s’agit du projet Mayoko-Moussondji, dans le département du Niari, et le projet Badondo, dans le département de la Sangha.
C’est le projet Mayoko-Moussondji qui sera le premier à entrer en production, et ceci dès décembre 2013. L’un des grands atouts dans le développement de ce projet, c’est l’existence d’un chemin de fer qui passe non loin du gisement. C’est la voie ferrée de la Comilog qui permettra de transporter le minerai au port de Pointe-Noire, via le CFCO (Chemin de fer Congo-Océan). L’exploitation initiale du minerai haute teneur de surface produira 5.000 tonnes de produits fer par semaine. Cela représente la circulation d’un train quatre fois par semaine. La rame comprendra deux locomotives et 30 wagons, à raison de 40 tonnes par wagon; ce qui représente 1.200 tonnes par train.
Au port de Pointe-Noire, une simple installation de déchargement et un petit espace de stockage seront aménagés, pour l’amarrage et le chargement d’un vraquier Handymax (représentant une capacité de 30.000 tonnes) et ceci au rythme d’un navire par mois. Le nouveau port minéralier, à la pointe indienne, n’entrera en fonctionnement que sur le long terme du projet.
La société signale que les travaux de développement du site de la mine, du puits initial et de la récupération de la couche arable de surface sont prêts pour la production. Les études d’impacts environnementales et sociales et les études de faisabilités sont en cours.
A cette phase de production initiale, la société prévoit de recruter, au total, trois cents nouveaux employés locaux, qui bénéficieront, progressivement, de programmes de formation professionnelle.
En matière de transport, il y a un cadre juridique à implanter et Congo Mining est en pleine négociation pour les signatures de contrats commerciaux avec le CFCO et le PAPN (Port autonome de Pointe-Noire). Pendant son séjour, John Welborn et sa délégation ont eu des séances de travail respectivement avec les directions générales des deux sociétés publiques. En effet, Congo Mining souhaite obtenir l’accès aux installations, à un entrepôt de stockage et amarrages déjà en place au port de Pointe-Noire, pour la production initiale à petite échelle. Ainsi, les trains à l’arrivée pourront être déchargés rapidement, avec des équipements mobiles.
Pour le PAPN, il y a des avantages importants dans ce partenariat dont l’impact environnemental est faible. Ces avantages se traduisent en termes d’opportunités de revenus et d’emplois.
Avec le CFCO, Congo Mining entend obtenir un contrat commercial pour l’utilisation du rail pendant la phase initiale de production devant commencer en décembre 2013. La perspective se confirme donc, de faire du Congo, un pays producteur de fer. Congo Mining prévoit une production de 10 millions de tonnes par an (la vision à long terme). Ce qui rend optimiste son président directeur général, John Welborn: «Décembre 2013 est une période excitante pour nous, avec l’entrée en production du projet Mayoko-Mous-sondji. Ceci permettra la création de nombreux emplois et la formation de jeunes cadres et je suis très ravi de l’avancement des travaux». A long terme, la société envisage en effet de recruter et de former deux mille travailleurs congolais, pour soutenir ses activités, autour desquelles de nombreux sous-traitants vont aussi valoriser leur savoir-faire.

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