La journée porte ouverte sur « le financement des investissements en Afrique et le mécanisme de la garantie sur le marché des capitaux » a débuté le 6 novembre à Libreville. Le but est de montrer que les entreprises installées dans les pays de la zone de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac) se voient refuser les crédits par manque d’outil de garantie solide malgré une situation de surliquidité.
Selon l’ancien directeur Afrique du Fonds monétaire international, Abdoulaye Bio-Tchané,
« la zone Cémac se caractérise par une importante liquidité au niveau des banques commerciales avec un taux d’épargne estimé à 25,7% l’un des plus élevés d’Afrique. » Et d’ajouter : « La Cémac, c’est aussi un faible nombre de fonds de garantie caractérisé par une faible capitalisation ». Pour Abdoulaye Bio-Tchané, si les particuliers se voient refuser des prêts d’affaires ou s’abstiennent d’en demander, c’est en raison de « l’insuffisance de garanties à fournir aux banques ».
S’appuyant sur les indicateurs macroéconomiques, Abdoulaye Bio-Tchané a montré que « le volume des emprunts obligataires en zone Cemac s’élève à 278 milliards entre 2007 et 2011, alors qu’ils étaient de l’ordre de 698 milliardsdans la zone de l’Afrique de l’Ouest dans la même période »
. Pour lui, ce dynamisme en Afrique de l’Ouest s’explique par « la présence des mécanismes de garanties offertes aux banques. »
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